L'eau, ça mouille !

par bidul Dim 23 Mar 2014, 09:48

Ce 22 mars 2014 est important à double titre : d'une part j'ai 39 ans et d'autre part, j'ai rendez-vous avec César.

César est propriétaire de l'objet de mon désir et souhaite s'en séparer moyennant quelques milliers d'euros.

Il s'agit d'une 1150 RT de 2003 bleu nuit comptant 85000 km et manifestement très très bien entretnue.

Alors je pars accompagné d'Alex, un ami motard, pour faire les quelques 150 km qui nous séparent de chez César.

Nous arrivons et la découvrons toute préparée, prête à partir. César nous explique rapidement plusieurs caractéristiques de la moto (je n'en retiendrai qu'une tout petite partie).

De toute façon, ma décision est prise, et depuis longtemps, ce que César a bien compris d'ailleurs. Pas d'essai (la pluie à repris, et très fort) : on s'entend sur un prix de vente et on monte signer les papiers.

César nous montre la remplaçante de la 1150 : une belle Harley aux chromes rutilants qu'il nous explique avoir acheté du côté de chez nous.

Après quelques échanges, on découvre qu'il l'a acheté au voisin d'Alex, mon gentil accompagnateur ! Le monde, en plus d'être humide, est petit...

Nous quittons le garage pour faire les formalités dans la cuisine de la maison. J'insiste pour que César, qui nous offre un café, constate de visu que je lui fais bien un virement du montant convenu, puis c'est le départ !

Juste avant de partir, alors que je suis au guidon, César redescend en courant chez lui et remonte en le tendant le chargeur de batterie : "ça, c'est cadeau !"

Et c'est parti ! La pluie a cessé et il y a même un rayon de soleil.

Premiers tours de roues et premières impressions : c'est moins pataud que la 1100 et plus "rond" que la 1200.

On rejoint l'autoroute est les kilomètres défilent. Je suis assez fébrile : c'est mon tout premier "gros cube"... Je cherche à positionner la bulle pour l'avoir juste au dessous de mon champ de vision tout en évitant les turbulences et conserve un 120 km/h rendu raisonnable par la route encore mouillée.

Et vient le moment de passer le guidon à Alex qui, lui aussi, cherche une 1150 RT. On repart... Et il se met à tomber des trombes d'eau ! Ce n'est qu'une fois arrivée sur Lyon que la pluie s'arrête.

Je fais quelques tours de roues en ville pour me confirmer qu'il faut savoir jouer de la poignée d'embrayage et oublier son pied droit.

Je la rentre dans mon garage : j'ai pas mal de lecture qui m'attends, mais ce sera pas pour ce soir.

Merci César pour ton accueil, merci Alex pour avoir pris la pluie pour moi !